Les petites curiosités de madame Chose

Caroline Barber

Installation poético-numérique interactive en Vitrine

16 mai – 22 juin 2019

Vitrine de TOPO
5445, avenue de Gaspé, rez-de-chaussée, espace 107-B

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Du 16 mai au 22 juin 2019, TOPO présente dans sa vitrine d’exposition l’installation poético-numérique interactive Les petites curiosités de madame Chose de l’artiste Caroline Barber, avec la collaboration de Mickaël Lafontaine. La dite-madame Chose expose ses petites curiosités et transforme la Vitrine en boudoir. Sur les murs, des cadavres exquis graphiques et textuels sont projetés aléatoirement et distillent leur poésie. Cinq autres portraits de personnages hybrides complètent le décor.

Dans cette exposition, l’écrivaine et empoétineuse du quotidien, Caroline Barber intègre les codes surréalistes du cadavre exquis à ceux de la littérature numérique. Grâce aux images libres de droit mises à la disposition des internautes par la bibliothèque publique de New-York en 2016, l’artiste a créé 30 décors, 30 visages et 30 corps qui se combinent les uns avec les autres. À chacun de ces éléments sont rattachées des lignes poétique pour générer, au final, une série aléatoire de poèmes graphiques et textuels.

Du 16 au 28 mai, l’exposition fonctionnera en mode automatique. Ensuite, un dispositif tactile et lumineux installé permettra aux passants de participer en temps réel à la transformation poétique de l’exposition.

La programmation ainsi que la partie électronique du dispositif interactif ont été confiées à l’artiste-développeur en arts numériques Mickaël Lafontaine. La création de cette exposition a été rendue possible, entre autres, grâce au soutien financier du Fonds culturel de la ville de Beloeil et à l’accompagnement de TOPO. Inaugurée dans la vitrine de TOPO en juin, cette installation sera aussi présentée au à la Maison de la Culture Villebon à Beloeil en janvier et février 2020.

Avec cette exposition inaugurée à TOPO en mai 2019, TOPO amorce une collaboration avec Caroline Barber durant toute l’année 2019-2020, autour de la création de cadavres exquis poétiques géolocalisés, issus d’ateliers de création dans le Vieux-Rosemont, avec le soutien de la Ville de Montréal.

Toutes les photos utilisées et modifiées pour la création des cadavres exquis graphiques sont libres de droits et ont pour crédit © The New York Public Library.


* Selon le dictionnaire Larousse, le cadavre exquis « est ainsi défini par le Dictionnaire abrégé du Surréalisme : « Jeu de papier plié qui consiste à faire composer une phrase ou un dessin par plusieurs personnes sans qu’aucune puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes. » L’exemple, devenu classique, qui a donné son nom au « cadavre exquis » tient dans la première phrase obtenue par cette technique : « Le cadavre exquis boira le vin nouveau. » Il participe du goût du hasard et de l’étrange, cher aux surréalistes, et tient à la fois du jeu de société et de la magie. »

Caroline Barber
empoetineuse.com
La littérature de l'Oulipo, les mots découpés du Dada et les cadavres exquis du surréalisme sont les terrains de jeux favoris de Caroline Barber. Ces procédés littéraires placent les mots au cœur de sa pratique créative. Les mots lui servent de véhicules d'imaginaire, d’images graphiques et font écho dans la matière tout comme dans son travail d'empoétineuse du quotidien.

Elle offre des ateliers littéraires dans les écoles et les bibliothèques de Montréal depuis plus de dix ans, participe au festival Metropolis bleu pour enfants et aux Fenêtres qui parlent. Son cinquième album jeunesse, Le vol, vient de paraître aux éditions les 400 coups.
Mickaël Lafontaine
faistavalise.ning.com
Artiste-développeur en nouveaux médias basé à Nantes et à Montréal, Mickaël Lafontaine envisage l’image et le texte comme autant de matières qu’il façonne en temps réel dans le but de créer des performances, des scénographies et des installations centrées sur l’humain, le sensible et la contemplation. Il fait particulièrement appel à la vidéoprojection, à l’interactivité et aux données afin de créer des installations in situ qui amplifient notre présence sensorielle au monde.

Lafontaine développe des projets multidisciplinaires avec des poètes, des chorégraphes, des musiciens, des plasticiens et des comédiens. Il intervient dans divers contextes dont le Festival Midi-Minuit Poésie (Nantes), les compagnie de danse NGC25 et Carna (France), Transcultures (Belgique), et au Québec avec Productions Rhizome, Perte de signal, Elektra et TOPO. Il est développeur associé avec TOPO et Rhizome de l'Audiographe, un générateur audiovisuel d'animations typographiques.

En parallèle, l’artiste mène des activités de transmission à travers un enseignement à l’École de Design, à l’IUT de Nantes, des workshops dans divers festivals en France et au Québec, et via des projets en milieu éducatif et hospitalier.

 

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