
Mes Mots, Mon Quartier, c’est un parcours de poésie géolocalisée créé initialement en 2019 dans le quartier du vieux-Rosemont, à Montréal.
Mes Mots, Mon Quartier, c’est un parcours de poésie géolocalisée créé initialement en 2019 dans le quartier du vieux-Rosemont, à Montréal.
Produit par TOPO – centre d’artistes en arts numériques, sous la direction artistique de l’empoétineuse Caroline Barber, nous avons recueilli des mots et des anecdotes associées à un lieu précis du territoire, puis nous avons créé des phrases poétiques en utilisant les mots récoltés via nos boîtes à mots et lors d’ateliers de création dans quatre lieux partenaires : la bibliothèque Rosemont, l’Oasis des enfants, Accès-Cible et le centre communautaire Petite Côte.
Ces rencontres ludiques et créatives ont permis de rassembler près de 300 mots associés à des anecdotes que l’on retrouve dans le site web mesmots.ca, créé avec le designer interactif Yannick Guéguen. On peut consulter ce site à l’ordinateur, mais aussi en se baladant dans le quartier avec un téléphone mobile, une manière insolite de voir les rues, les ruelles et autres lieux de mémoire de la petite histoire. Pour la rentrée de septembre 2020, des balades de rue sont en préparation avec la Compagnie de création de théâtre de rue, Toxique Trottoir.
Et maintenant : participez à la Boîte à mots virtuelle
Interrompue cet hiver par le Grand Confinement, la collecte de mots et d’anecdotes continue avec la Boîte à mots virtuelle. Cliquez sur le bouton PARTICIPER du site mesmots.ca, écrivez une anecdote reliée à votre quartier, territoire de résidence ou milieu de vie, choisissez un mot relié à cette anecdote, précisez l’adresse ou le lieu précis de votre anecdote et ensuite amusez-vous avec l’application de création poétique Mes Mots, Mon Poème. C’est facile et amusant !
Un projet artistique soutenu par le programme de Médiations culturelles de la Ville de Montréal.
Production : TOPO – Centre de création numérique
Direction de production : Michel Lefebvre
Direction artistique : Caroline Barber
Design interactif et développement web : Yannick Guéguen
Soutien aux ateliers et à la production : Laura Coluccia, Ines Giorgi
Communications : Gabrielle Forest-Lachapelle
Animation de rue : Toxique Trottoir
Avec le soutien du Conseil des arts du Canada et de la Ville de Montréal, des projets de réalité virtuelle ont été créés au terme d’ateliers avec toute une équipe d’artistes en 2017 et 2018.
Dans la tête incorpore une dimension transmédia à la fois visuelle, littéraire, médiatique et spatiale, dont l’aboutissement sera la création d’expériences immersives avec une clientèle d’adolescents et d’adultes neurodivers. Ce projet multiplateforme, incorporant du travail de cocréation visuelle et sonore, des capsules web, des clips de réalité virtuelle et une installation collective à TOPO, se veut en faveur de la neurodiversité et de la reconnaissance positive de l’autisme.
Tout au long des ateliers, les participants ont été initiés à la démarche documentaire et à la production médiatique à travers la photo, la vidéo et les technologies de la réalité virtuelle. À travers les activités proposées, les participants ont eu l’occasion de créer des oeuvres médiatiques en utilisant des outils technologiques novateurs permettant de s’immerger dans des mondes sensoriels et créatifs riches.
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus vaste de création documentaire et immersive, Les pieds en haut, visant à une meilleure compréhension de l’autisme.
Voir le Making of
Lire le texte de Paule Mackrous sur le développement des projets
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Labyrinthe atypique présente une exploration collective et féconde autour de la neurodiversité à travers une déambulation virtuelle où des participants autistes expriment leurs émotions et intérêts spécifiques. | Les pieds en haut: Mathys invite le spectateur à se plonger dans les perceptions d’un enfant autiste de 5 ans pour vivre un moment du quotidien magnifié par son hypersensibilité et focus. |
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Sweets with Pete offre une version immersive de l’émission de cuisine de l’artiste animateur pour en faire une vidéo « dont vous êtes le héros » : en mettant le casque, le spectateur se trouve dans la position du cuisinier, comme si les mains étaient le prolongement de son corps. | Les aventures de Terry prennent place au cœur de la forêt. Le spectateur est dans la peau d’un ratel, un animal carnivore qui, au fil de la chasse, aperçoit des animaux improbables. |
Projet initié avec / Project initiated with
Martine Asselin & Annick Daigneault
Produit par / Produced by
TOPO – Laboratoire d’écritures numériques / TOPO – Laboratory for Digital Writings
Avec le soutien de / With support from
Conseil des arts du Canada, programme Arts et communauté / Canada Council for the Arts, Artists and Community Program
Programme Culture et communauté de la Ville de Montréal / Culture and Community Program, City of Montreal
Merci à nos partenaires / Thanks to our partners
Sur le fil, Fondation pour l’inclusion
Spectrum Productions
Osmos Academy
Projets en réalité virtuelle / Virtual reality projects
Labyrinthe atypique / Atypical Maze
Monde abstrait / Abstract World
Les aventures de Terry / Terry’s Adventure
Sweets with Pete VR
Coordonnatrice de projet / Project coordinator
Annick Daigneault
Création plastique, narrative, numérique et sonore / Artwork, narrative, digital work and soundscape
Louis-François A.-Therrien
Martine Asselin
Philippe Bignell Harris
Benjamin Bisanti
Adam Boukhalfi
Annick Daigneault
Nicholas Damato
Marco Dubé
Christopher Dymond
Marc-Antoine Giguère
Samuel Jeannite
Gabrielle Lajoie-Bergeron
David Le Quéré
Hunter McLean
Peter Papaiouannou
Alex Stinis
Pascale Théorêt-Groulx
Caméra et montage vidéo 360° / 360° camera and video editing
Marco Dubé
Programmation VR / VR programming
Tarik Boukhalfi
Peter Wilkinson
&
Francesco Capone
Lawrence Collier
Samir Sangani
Lulu Xing
Réalisatrice-coordonnatrice / Creative supervisor
Martine Asselin
TOPO – Laboratoire d’écritures numériques / TOPO – Laboratory for Digital Writings
Michel Lefebvre, directeur / director
Gabrielle Lajoie-Bergeron, artiste / artist
Pascale Théorêt-Groulx, artiste / artist
Merci à / Many thanks to
Felipe Arasanz
Chélanie Beaudin-Quintin
Hugo George
Jonathan Gadbois
Marie-Ève Gadbois
Marc-Antoine Giguère
Olivier Gilbert
Sonya Mladenova
Michele Pekovich
David St-Laurent
Dan Ten Veen
et à tous les autres participants et contributeurs du projet « Dans la tête » / and to all the participants and contributors to the « Dans la tête » project
![]() | TOPO – Laboratoire d’écritures numériques Centre d’artistes montréalais est un laboratoire d’écritures et de créations numériques pour les espaces du web, de la performance et de l’installation. Son mandat est d’incuber, de produire et de diffuser des œuvres multimédias originales qui explorent les croisements interdisciplinaires et interculturels à travers les arts numériques. – www.AgenceTOPO.qc.ca |
![]() | Sur le Fil – Fondation pour l’inclusion Sur le Fil a pour mission d’appuyer l’inclusion des personnes autistes dans la communauté et de favoriser la reconnaissance positive de la neurodiversité. |
![]() | Productions Spectrum L’organisme travaille au développement de jeunes (8 à 35 ans) vivant avec un TSA et passionnés par le cinéma, les médias et l’animation. Spectrum offre des programmes sociaux et créatifs ainsi qu’une formation professionnelle en production médiatique. – www.productionsspectrum.com |
L’auteure Paule Mackrous documente et revisite les installations médiatiques des 13 artistes et duos ayant occupé l’espace de la Vitrine du printemps 2015 au printemps 2017. Regroupés dans quatre sections – Reflets, Arènes, Présences et Passages – les textes font valoir la singularité du lieu de diffusion et le défi qu’a relevé chacun des artistes pour l’occuper. La Vitrine est un espace vitré de 10 m2 / 100 pi2 où l’œuvre est dedans et le public est dehors. Chacun des artistes a exploré à sa façon les possibilités et les limites de la petite galerie, avec différents dispositifs interactifs, mais aussi comme lieu de performance.
Ce livre enrichi, réalisé par la designer Isabelle Gagné, documente avec des textes, photos et vidéos les œuvres des 13 artistes et duos canadiens : Hugo Nadeau, Audrey-Maude McDuff, Pat Badani, Steve Heimbecker, Oli Sorenson, Joseph Lefèvre, Santiago Tavera, Maxime Boisvert et sans, Julien-Robert, Élène Tremblay, Jean-René Leblanc et Carl Spencer, Sarah Chouinard-Poirier, Simon Dumas et Mickaël Lafontaine.
Sous format EPUB, la publication est conçue pour une lecture optimale sur tablette avec des applications telles que iBook, B&N Nook, Kobo, Adobe Digital Edition, Sumatra, Calibre. Le livre est téléchargeable gratuitement sur le site de TOPO en version française et anglaise.
TOPO offre également pour vente en ligne 14 impressions numériques issues des projets des artistes. Au format moyen de 16×20 pouces, les images sont offertes en édition limitée de 10 tirages numérotés. Vous pouvez vous les procurer ici.
Sous la direction de l’artiste, Natacha Clitandre, avec l’équipe de médiation de TOPO, les citoyens et citoyennes disposaient d’une application de captation textuelle, sonore et photographique programmée par la firme Anagraph afin d’inscrire leurs témoignages géolocalisés sur la page Spectrographies.org. Croisant histoire locale et récits personnels, cet exercice a permis, au final, de capter l’esprit actuel d’un lieu.
Initialement développé pour cette exploration autour du Campus MIL, le même processus a connu un volet new-yorkais en octobre 2017, au festival Art in Odd Places. Spectrographies à New York offre ainsi une sorte d’instantané de la 14e Rue représentée par le biais d’objets que l’on y trouve et d’emplacements que l’on y croise, auxquels un échantillonnage varié de passants s’identifient. Cette itération américaine permet de localiser différentes interprétations et usages d’un même secteur de la ville, marqué par son hétérogénéité.
Le jeudi 8 novembre 2018 avait lieu une présentation du projet à la Salle de diffusion de Parc-Extension pour une visite personnalisée du site web en présence des gens qui ont participé au projet, lequel compte près de deux cent témoignages.
Cabinets de curiosités – La fête
Exposition en vitrine du 2 juin au 28 juin 2016.
Centre Wellington, 4932 Rue Wellington
Projet de création avec les artistes de TOPO, du Centre Wellington et du STUDIO jocool.
Soutenu par le programme culture et communauté de la Ville de Montréal.
www.AgenceTOPO.qc.ca/cabinets
Un cabinet de curiosités est un lieu où sont regroupés des objets choisis et disposés avec soin pour illustrer un thème, une histoire…
Pour sa deuxième édition, les artistes des cabinets se sont regroupés sous la thématique de La fête pour proposer une expérience visuelle et médiatique alliant le dessin, la sculpture, le slam, le street art, la vidéo et l’animation. Animés par cette idée, d’une « ride de bus », on vous convie à venir vivre l’expérience physique et sur le web, de ce phénomène de société où l’on est une multitude d’individualités unies les unes aux autres, souvent par défaut. Venez découvrir comment cohabitent ces différents univers intimes dans une installation collective multidisciplinaire.
L’art comme prétexte aux échanges
Pour la deuxième édition du projet Cabinets de curiosités la création était à son maximum ! Les coups de crayon fougueux d’Yves côtoyaient les mots rythmés de l’artiste invitée Marie Dauverné. Cette dernière a su partager sa passion du slam à travers divers ateliers d’écritures poétiques. Les sculptures intimistes de Philippe nous ont donné accès à des mondes fantastiques faisant échos à certaines histoires intimes abordées par le cinéaste Pierre Goupil, invité pour une présentation de son film Il ventait derrière ma porte. La pluralité des créations de Sylvie et Manon s’entremêlaient aux animations et aux textes touchants de Nathalie. Le papier mâché et la farine se sont envoyés en l’air entre les mains de Roger, Gustavo et Nicole. L’esprit vif d’Alex nous a fait redécouvrir le monde du jeu vidéo et la grande créativité de Johanne nous a transporté dans un univers sonore inédit. Avec l’arrivée du printemps, l’espace de création a accueilli l’artiste Fléo le temps de quelques ateliers de streetart où le airbrush et les canettes aérosols ont coloré l’espace.
Cette seconde année est certes celle de l’explosion des talents et de la diversité, mais elle est surtout celle d’un plaisir d’être ensemble. En prenant la création comme prétexte aux rencontres et aux discussions, c’est une ouverture sur soi et vers l’autre que nous avons la chance de partager. Une expérience riche et humaine qui se poursuit sur le web.
Par la mise en vitrine, nous entendons aussi la création de ce site internet qui vient donner une pérennité à ce travail effectué par les usagers du Centre Wellington avec les artistes médiateurs José Cortes Castillo et Gabrielle Lajoie-Bergeron, de février à mai 2016. La direction artistique est assurée par Joseph Lefèvre soutenu à la réalisation par Paul Gascou-Vaillancourt et Fabiola Kopanski.
Ce projet a bénéficié du soutien de la Division de la culture, des bibliothèques et du développement social de l’arrondissement de Verdun et du programme Culture et communauté de la Ville de Montréal, dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel entre la Ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications du Québec.
À travers l’ensemble des activités, les participants ont eu l’occasion de s’exprimer de façon créative tout en s’initiant aux arts visuels à travers un travail de création collective.
C‘est par ces mots invitant à l’exploration que nous avons entrepris de réaliser Cabinets de curiosités, un projet de création incorporant une dimension visuelle, littéraire, médiatique et spatiale, dont l’aboutissement est la mise en vitrine des créations de la clientèle du Centre Wellington et la réalisation de ce site internet.
Ces vitrines, nous les avons trouvées sur la rue Wellington en dialoguant avec des commerçants qui nous ont laissé de l’espace pour installer un ensemble d’œuvres regroupées autour des thématiques suivantes : mer, nature, urbanité, amour, humanité, poésie. Par la mise en vitrine, nous entendons aussi la création de ce site internet qui vient donner une pérennité à ce travail effectué par les usagers du Centre Wellington avec les artistes médiateurs Martine Koutnouyan et Gabrielle Lajoie-Bergeron, en février, mars et avril 2015. Les usagers sont aussi confiés à la caméra avec José Cortes Castillo, qui a su recueillir de nombreux témoignages.
Deux poètes ont ajouté une touche littéraire, Emmanuel Simard et Caroline Louisseize, qui a culminé avec la tenue d’une balade poétique, en collaboration avec Ghislaine Provost et Nathalie Séguin. C’est ainsi que le 4 juin 2015, nous avons inauguré l’exposition des cabinets de curiosités disséminés entre le 3966 et le 5019 de la rue Wellington. Au terme de cette balade organisée pendant la vente trottoir, le groupe s’est retrouvé au Café Baobab pour la présentation du site internet créé par l’Agence TOPO sous la direction de Joseph Lefèvre, du studio Jocool, avec l’imagination et la dextérité de Paul Gascou-Vaillancourt et José Cortes Castillo, de l’Agence TOPO.
En vitrine sur la rue Wellington, du 4 au 21 juin 2015
Imprimeries rubiks inc.: 3966, rue Wellington
Banque Royale : 4370, rue Wellington
C-Sweet : 4437, rue Wellington
Baobab Café : 4800, rue Wellington
Choco Passion : 5019, rue Wellington
Ce projet a bénéficié du soutien de la Division de la culture, des bibliothèques et du développement social de l’arrondissement de Verdun et du programme Culture et communauté de la Ville de Montréal, dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel entre la Ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications du Québec.
En 1985 naissait à Montréal .(La Société de Conservation du Présent), un collectif artistique formé de Philippe Côté, artiste et philosophe conceptuel, Alain Bergeron, auteur de logiciels, et Jean Dubé, photographe, pamphlétaire et écrivain. À cette époque, la .(SCP) exprimait une nouvelle dynamique intellectuelle, artistique et sociale à travers l’organisation d’événements artistiques ; la publication infographiée de nombreux manifestes, pamphlets, livrets et documents divers ; la distribution de centaines de cartes de plastique uniques et originales illustrant les concepts intellectuels explorés par le collectif ; l’estampillage systématique et sauvage du mot « copie » sur moult documents, murs et objets de la cité ; l’utilisation d’une folioteuse pour « archiver l’univers » et l’utilisation audacieuse des technologies informatiques naissantes.
L’Agence TOPO présente le site web Hourra pour la pitoune !, de l’artiste Nathalie Bujold, qui intègre aux nouvelles technologies une dose de rustique et de vernaculaire. En écho numérique à son exposition En Wing en Hein présentée dans plusieurs centres d’artistes au Québec, l’artiste propose un site ludique basé sur des mises en scène d’objets folkloriques et des animations utilisant des mots de la langue québécoise.
Détours : Poétiques de la ville vous convie à explorer les rues de Montréal à travers d’une série de cartes de transport de la ville, retravaillées avec des photos, de la vidéo, du théâtre, de la poésie et de l’iconographie afin d’explorer des liens personnels créés avec la cité. Le détour se prend comme une rupture de la routine, un voyage inattendu dans les lieux d’Histoire et de petites observations éparpillées dans un paysage quotidien.
Équipe du projet
Taien Ng-Chan, Donna Akrey, Lance Blomgren, Gordon Neil Allen, Adrian Gorea, Emilie O’Brien, Samuel Thulin
Agence TOPO
Réalisation multimédia: Vincent Archambault
Coordination: Marc Fournel
Production: Agence TOPO, 2011
Bêta-cité est un projet de cartographie audiovisuelle interactive sur le web. Le site permet la création de parcours urbains audioguidés, que l’internaute pourra concevoir et expérimenter dans deux quartiers de Montréal, dans les arrondissements de Notre-Dame-de-Grâce et de Saint-Laurent.
Bêta-cité propose un espace d’interprétation, de découverte, d’expérimentation et de composition sur interneté Les visiteurs pourront déterminer des parcours audioguidés à partir d’une banque de sons, d’ambiances, de courtes séquences narratives, et d’instruments virtuels.
Ce site web a été créé avec Flash. Vous devez l’activer pour en faire l’expérience.
Équipe du projet
Audiotopie
Scénarisation: Yannick Guéguen, Edith Normandeau
Création musicale: Étienne Legast, David Martin
Captation vidéo: David Tousignant
Narration: Sylvain Lamy et Marie-Hélène Gosselin
Agence TOPO
Réalisation multimédia: Vincent Archambault, assisté de Keshia NauDominique et Alex Saint-Gelais
Direction de projet: Michel Lefebvre
Coordination: Éric Legendre
Production: Agence TOPO, 2010
La popularité d’outils de cartographie et de visualisation terrestre se fait grandement sentir dans l’expérience du web. L’emploi de systèmes de géolocalisation se généralise et infiltre l’univers numérique. À l’aide de ces technologies, des artistes explorent la volonté de « situer ». Les œuvres qui en résultent questionnent cette nouvelle conscience géographique issue des pratiques en réseau.
Réunis par la commissaire Sylvie Parent, les artistes Matthew Biederman (Montréal), Grégory Chatonsky (Montréal), Zahra Poonawala (Strasbourg, France) et Cheryl Sourkes (Toronto) ont bénéficié, en 2009-2010 de résidences et de soutien à la production de l’Agence TOPO pour la réalisation de leurs projets. Avec Spectrum Survey, Biederman prend la mesure des ondes électromagnétiques qui nous entourent. Dans Circulation, Chatonsky fait du trafic urbain le moteur d’un dialogue entre un homme et une femme. Poonawala nous fait découvrir le monde par la voix des haut-parleurs, dans Public Address System, et Sourkes propose GeoTag, une version web du jeu Géographie.
Lire l’essai de Sylvie Parent – Géoweb : création de nouvelles géographies – qui élabore sur le thème et décrit les quatre projets sélectionnés.
Production : Agence TOPO, 2010
Directeur de projet : Michel Lefebvre
Réalisateurs multimédia : Vincent Archambault,Guy Asselin
Stagiaires multimédia : Keshia Nau-Dominique, Alex St-Gelais
Un téléphone perdu, quatre identités fictives. Réunis par la commissaire Élène Tremblay, les artistes Marie-Josée Hardy, Maryse Larivière, Marcio Lana-Lopez et James Prior mettent en scène leurs identités vraisemblables.
Diffusion :
Ce projet de e-poetry, est basée sur un corpus poétique de l’auteur canadien-gallois Childe Roland et les images de la photographe canadienne Susan Coolen.
Astres / Stars / Goleuadau se développe à partir d’une réflexion sur les trous noirs de l’astronomie et la mort des supernovas. Il s’agit de plusieurs dizaines de poèmes sonores dont chaque vers commence par une syllabe aspiratoire qui, à la longue, assèche et gerce la gorge. Les poèmes sonores existent seulement quand ils sont lus à voix haute, «comme une kyrielle de jurons lancés aux impitoyables étoiles» (Childe Roland). Écrits en trois langues, français, anglais et gallois, les textes sont organisés en recoupements thématiques et abordent plusieurs problématiques contemporaines : environnement, épidémies, informatisation, mondialisation, etc.
Le travail photographique de Susan Coolen s’articule également autour de la thématique du cosmos. Son corpus Astral Projections met en scène de façon ludique et poétique des objets de l’imagerie spatiale, dans l’esprit des explorateurs de l’espace et en relation aux récits fictionnels des voyages à la Lune. Ses objets trouvés et spécimens inédits ouvrent les portes de l’imaginaire sur les entités possibles et multiples habitant le vaste univers.
Diffusion :
Who is …? est un corpus présentant sous forme de textes, de photographies et de vidéos, des portraits d’artistes, réalisés par Magnus Bärtås, artiste suédois des arts visuels et médiatiques.Prenant pour point de départ la méthode narrative de l’artiste, l’Agence TOPO y ajoute un élément de création en ouvrant une section où les internautes peuvent à leur tour construire un portrait. Dans sa forme interactive, le projet joue avec les questions d’identité à l’internet. Entre la « googlisation » des personnes, la multiplication des banques de données et l’auto-représentation des internautes qui se dessinent un profil réel ou idéalisé dans les sites de communautique, les questions d’identité demeurent fondamentales tout en étant sources de fiction, de mise en scène. Traduit en plusieurs langues (français, anglais, espagnol, suédois, russe et letton), le travail original de Bärtås permet à TOPO d’aborder la mondialisation des communautés de plus en plus curieuses de communiquer et d’élucider l’éternel mystère de Qui est Qui ? … Who is … Who ?
Inspiré par les modes de circulation de l’objet musical, ses repères iconographiques et ses fabrications sérielles (compacts, vinyles, flyers), Post-Audio NetLab est un espace d’interaction, d’échange et de socialisation qui met en scène les codes de la culture musicale d’aujourd’hui.Le point de départ est une collection inventée de plus de 400 pochettes de disques, chacune étant associée à un style musical, à des textes et à des vignettes vidéo permettant d’entrer dans l’univers fictif de la culture Post-Audio. Divers modules interactifs – salles d’écoute, de mixage et d’échange – sont mis à la disposition des usagers qui peuvent manipuler et s’approprier les disques virtuels, créer leurs propres compositions musicales, ou encore échanger textes, musique, commentaires et informations dans un espace forum. L’invitation est lancée à la communauté locale et internationale pour investir le site web et y propager la culture médiatique de l’heure !
Prolongez l’expérience de Post-Audio_NetLab en vous procurant Post-Audio_DVD!
Civilités est une fiction modulaire et collective regroupant dix artistes montréalais de disciplines et d’horizons variés qui proposent différents regards sur le «vivre ensemble ». Les artistes invités questionnent les possibles espaces de confiance, de réconciliation et de cohabitation des personnes, des peuples et des religions. Des règles du fondamentalisme religieux aux mouvements de foules anonymes dans la ville, les projets abordent, sous divers aspects, l’organisation sociale, les normes culturelles et les espaces collectifs de pratiques communes. À partir d’interfaces représentant l’espace public, celui de la communauté et du civitas, de petites histoires se développent comme des fenêtres sur des situations plus universelles, sur un certain état du monde, pour le moins trouble et violent.
Vilanova est un projet de création multimédia réalisé en continuité de l’événement Tour de Villeneuve, du collectif de photographes Fovea, présenté dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal, en septembre 2001. Tour de Villeneuve proposait une série d’interventions artistiques dans 13 commerces et espaces extérieurs du quadrilatère Villeneuve, entre les rues Saint-Laurent et Saint-Urbain, à Montréal. Le site VILANOVA revisite la petite histoire des œuvres et des commerces et propose une réflexion sur la notion d’archivage et de transformation sur le web des interventions éphémères dans les commerces. Le parcours urbain devient un itinéraire virtuel à travers treize tableaux multimédia abordant sous différents aspects les questions universelles du corps, de l’identité, de la mémoire et du temps.
Diffusion:
Le corpus FiXions jumelle cinq photographes à cinq écrivains pour la réalisation de cinq photoromans inédits pour le web. Dans chacun des projets, les artistes invités relèvent le défi de la collaboration en produisant des oeuvres faites d’accords et d’écarts entre les textes et les images, transcendant les domaines exclusifs de la littérature et de la photographie.
Diffusion:
PassArt, Rouyn Noranda (Canada), été 2000
Les HTMlles, IIIe Maid in Cyberspace, Studio XX, Montréal, février 2000- Zina, Ex-centris, septembre 1999
Au coeur d’une ville baroque où on n’en finit plus de liquider, suivez l’Agence TOPO dans LIQUIDATION, un photoroman multimédia de Michel Lefebvre et Eva Quintas.
Lancée simultanément sur l’internet et à l’émission de radio Les Décrocheurs… d’étoiles du FM de Radio-Canada, en janvier 1998, cette fiction web-radio de trois épisodes d’une demi-heure combine de manière inusitée l’image fixe et le son interprété par une quinzaine d’interprètes. Le projet plurimédia est devenu depuis un cédérom qui contient 1800 photographies, 4 heures de bande son avec de la musique originale et des dialogues avec 25 interprètes, et un logiciel d’auteur qui permet l’enchaînement aléatoire des séquences (voir le cdrom Liquidation).
Diffusion:
Mes Mots, Mon Quartier, c’est un parcours de poésie géolocalisée créé initialement en 2019 dans le quartier du vieux-Rosemont, à Montréal.
Produit par TOPO – centre d’artistes en arts numériques, sous la direction artistique de l’empoétineuse Caroline Barber, nous avons recueilli des mots et des anecdotes associées à un lieu précis du territoire, puis nous avons créé des phrases poétiques en utilisant les mots récoltés via nos boîtes à mots et lors d’ateliers de création dans quatre lieux partenaires : la bibliothèque Rosemont, l’Oasis des enfants, Accès-Cible et le centre communautaire Petite Côte.
Ces rencontres ludiques et créatives ont permis de rassembler près de 300 mots associés à des anecdotes que l’on retrouve dans le site web mesmots.ca, créé avec le designer interactif Yannick Guéguen. On peut consulter ce site à l’ordinateur, mais aussi en se baladant dans le quartier avec un téléphone mobile, une manière insolite de voir les rues, les ruelles et autres lieux de mémoire de la petite histoire. Pour la rentrée de septembre 2020, des balades de rue sont en préparation avec la Compagnie de création de théâtre de rue, Toxique Trottoir.
Et maintenant : participez à la Boîte à mots virtuelle
Interrompue cet hiver par le Grand Confinement, la collecte de mots et d’anecdotes continue avec la Boîte à mots virtuelle. Cliquez sur le bouton PARTICIPER du site mesmots.ca, écrivez une anecdote reliée à votre quartier, territoire de résidence ou milieu de vie, choisissez un mot relié à cette anecdote, précisez l’adresse ou le lieu précis de votre anecdote et ensuite amusez-vous avec l’application de création poétique Mes Mots, Mon Poème. C’est facile et amusant !
Un projet artistique soutenu par le programme de Médiations culturelles de la Ville de Montréal.
Production : TOPO – Centre de création numérique
Direction de production : Michel Lefebvre
Direction artistique : Caroline Barber
Design interactif et développement web : Yannick Guéguen
Soutien aux ateliers et à la production : Laura Coluccia, Ines Giorgi
Communications : Gabrielle Forest-Lachapelle
Animation de rue : Toxique Trottoir
Cabinets de curiosités – La fête
Exposition en vitrine du 2 juin au 28 juin 2016.
Centre Wellington, 4932 Rue Wellington
Projet de création avec les artistes de TOPO, du Centre Wellington et du STUDIO jocool.
Soutenu par le programme culture et communauté de la Ville de Montréal.
www.AgenceTOPO.qc.ca/cabinets
Un cabinet de curiosités est un lieu où sont regroupés des objets choisis et disposés avec soin pour illustrer un thème, une histoire…
Pour sa deuxième édition, les artistes des cabinets se sont regroupés sous la thématique de La fête pour proposer une expérience visuelle et médiatique alliant le dessin, la sculpture, le slam, le street art, la vidéo et l’animation. Animés par cette idée, d’une « ride de bus », on vous convie à venir vivre l’expérience physique et sur le web, de ce phénomène de société où l’on est une multitude d’individualités unies les unes aux autres, souvent par défaut. Venez découvrir comment cohabitent ces différents univers intimes dans une installation collective multidisciplinaire.
L’art comme prétexte aux échanges
Pour la deuxième édition du projet Cabinets de curiosités la création était à son maximum ! Les coups de crayon fougueux d’Yves côtoyaient les mots rythmés de l’artiste invitée Marie Dauverné. Cette dernière a su partager sa passion du slam à travers divers ateliers d’écritures poétiques. Les sculptures intimistes de Philippe nous ont donné accès à des mondes fantastiques faisant échos à certaines histoires intimes abordées par le cinéaste Pierre Goupil, invité pour une présentation de son film Il ventait derrière ma porte. La pluralité des créations de Sylvie et Manon s’entremêlaient aux animations et aux textes touchants de Nathalie. Le papier mâché et la farine se sont envoyés en l’air entre les mains de Roger, Gustavo et Nicole. L’esprit vif d’Alex nous a fait redécouvrir le monde du jeu vidéo et la grande créativité de Johanne nous a transporté dans un univers sonore inédit. Avec l’arrivée du printemps, l’espace de création a accueilli l’artiste Fléo le temps de quelques ateliers de streetart où le airbrush et les canettes aérosols ont coloré l’espace.
Cette seconde année est certes celle de l’explosion des talents et de la diversité, mais elle est surtout celle d’un plaisir d’être ensemble. En prenant la création comme prétexte aux rencontres et aux discussions, c’est une ouverture sur soi et vers l’autre que nous avons la chance de partager. Une expérience riche et humaine qui se poursuit sur le web.
Par la mise en vitrine, nous entendons aussi la création de ce site internet qui vient donner une pérennité à ce travail effectué par les usagers du Centre Wellington avec les artistes médiateurs José Cortes Castillo et Gabrielle Lajoie-Bergeron, de février à mai 2016. La direction artistique est assurée par Joseph Lefèvre soutenu à la réalisation par Paul Gascou-Vaillancourt et Fabiola Kopanski.
Ce projet a bénéficié du soutien de la Division de la culture, des bibliothèques et du développement social de l’arrondissement de Verdun et du programme Culture et communauté de la Ville de Montréal, dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel entre la Ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications du Québec.
À travers l’ensemble des activités, les participants ont eu l’occasion de s’exprimer de façon créative tout en s’initiant aux arts visuels à travers un travail de création collective.
La femme éléphant est un personnage inspiré de l’expression hispanophone « tener el moco en el suelo », ce qui se traduit littéralement par « avoir la trompe par terre ». Cette expression plutôt burlesque exprime un état de peine. Il s’avère un mécanisme d’autodérision vis-à-vis sa propre affliction. Par l’incarnation de cette expression évocatrice je cherche à mettre en question les archétypes de genre hérités de la tradition judéo-chrétienne et renforcés actuellement par le cinéma commercial, les feuilletons télévisés, les chansons d’amour et la publicité. Très accentués dans ma culture d’origine, ces modèles, qui valorisent la culpabilité, la soumission et le conformisme des femmes, sont repris par la femme éléphant pour exprimer le besoin d’élaborer d’autres identités possibles.
En 2009, DIAGONALE, Centre des arts et des fibres du Québec, organisait des journées de confection de poissons avec des artistes et des gens du public. Des centaines de poissons créés avec des tissus récupérés et puisés à même les ressources du Fashion Plaza, sis au 5455 de Gaspé, ont ensuite été distribués massivement le jour inaugural de la saison de la pêche, le 1er avril.
Cette année, l’Agence TOPO s’associe à DIAGONALE afin d’ajouter au projet une dimension médiatique. Huit poissons confectionnés ont été numérisés et animés pour le Web, permettant aux pêcheurs d’attraper des poissons et de les envoyer à leurs ami(e)s avec un message de leur cru ! Et dans le cadre du Mois de la Fibre et du Textile, édition 2010, plus de 400 poissons seront distribués à l’entrée du Métro Mont-Royal.
Dans le cadre du volet Art Pop 2009 de Pop Montréal, Agence TOPO présente 101 Song Scores, une performance d’infiltration poétique des artistes Sheena Hoszko et Michelle Lacombe.
101 Song Scores, – que l’on pourrait traduire par 1000 et 1 paroles – propose une manière subjective d’aborder les paroles de chansons et d’interpréter leur signification. Les artistes ont créé une base de données comprenant des instructions performatives tirées des paroles de musique populaire des cinquante dernières années. Avec le soutien de l’Agence TOPO, ces informations sont accessibles en ligne et proposent des moments d’action, en fonction d’une durée déterminée. En insistant sur l’attente, la page web met l’emphase sur la relation étroite entre une action et sa durée. Amusez-vous, action !
www.Makila.tv
Plus d’info : www.Makila.tv/blog
En 2008-2009, l’Agence TOPO réalise avec le collectif de vidéastes Makila un cycle de création, d’exploration multimédia et de diffusion autour de la Kalavera Deliciosa, un dérivé audiovisuel du cadavre exquis des surréalistes. Une Kalavera est une série de 13 clips vidéos de 30 secondes créés en continuité des 5 dernières secondes du clip précédent. Le résultat en est une oeuvre linéaire en expansion constante utilisant comme modèle d’écriture de collaboration, la fragmentation.
Après quelques Kalavera réalisées par le collectif, l’Agence TOPO s’est associée à Makila pour l’organisation d’une dizaine d’ateliers en audio-visuel et multimédia, avec le soutien de l’Institut national de l’image et du son [INIS], et la production de soirées de diffusion à la Société des arts technologiques. Le collectif est maintenant réuni en coopérative de travail et de création. Voici www.Makila.tv
Creation : Makila
Coproduction and web design: Agence TOPO (fall 2008 – winter 2009)
Presentation:
« Réseau de mines» est un environnement virtuel Web combinant les possibilités du développement de la narrativité créée sur une base collective et différentes interfaces visuelles destinées à la navigation. Cet environnement virtuel est habité de différents personnages qui interagissent avec les utilisateurs. Ils se manifestent sous la forme de textes, sons et images créés par les trois membres du collectif mineminemine (Magali Babin, Alexandre St-Onge, André Éric Létourneau). L’environnement est une reproduction d’un environnement rappelant les alentours et l’intérieur d’une école primaire.
EN CONSTRUCTION
« VÉVÉ » – http://veve.sofianaudry.com
Poésie générative et interactive
Les mots ne sont qu’amalgames de lettres. C’est la relation qui associe les mots entre eux qui leur donne vie et sens. Dans ce projet, les visiteurs contribuent à la création d’entités dialogiques, des vévés, en tenant une conversation basée sur le simple échange de mots. À partir de ce dialogue, les vévés apprennent, se complexifient, évoluent. Ils semblent animés d’une volonté propre.
Ce projet lancé au Festival international de littérature Metropolis Bleu en mai 2008 est l’aboutissement d’une résidence de production de l’artiste Sofian Audry à l’Agence TOPO.
Création : Sofian Audry
Création sonore : Alexandre Quessy
Coproduction: Agence TOPO (automne 2007 – printemps 2008)
Diffusion :
« Verano » (« été » en français) est un projet d’art web d’Isabelle Bernier. Il a été amorcé en 2005-2006 à l’occasion d’une résidence d’artiste au centre multimedia du Centre national des arts à Mexico. C’est ensuite dans le cadre d’une résidence à l’Agence TOPO qu’Isabelle Bernier a terminé le projet cet hiver. Le lancement a eu lieu à la galerie La Centrale et a réuni un public nombreux et curieux.
Création : Isabelle Bernier
Coproduction: Agence TOPO (automne 2005 -hiver 2006)
Cabinets de curiosités – La fête
Exposition en vitrine du 2 juin au 28 juin 2016.
Centre Wellington, 4932 Rue Wellington
Projet de création avec les artistes de TOPO, du Centre Wellington et du STUDIO jocool.
Soutenu par le programme culture et communauté de la Ville de Montréal.
www.AgenceTOPO.qc.ca/cabinets
Un cabinet de curiosités est un lieu où sont regroupés des objets choisis et disposés avec soin pour illustrer un thème, une histoire…
Pour sa deuxième édition, les artistes des cabinets se sont regroupés sous la thématique de La fête pour proposer une expérience visuelle et médiatique alliant le dessin, la sculpture, le slam, le street art, la vidéo et l’animation. Animés par cette idée, d’une « ride de bus », on vous convie à venir vivre l’expérience physique et sur le web, de ce phénomène de société où l’on est une multitude d’individualités unies les unes aux autres, souvent par défaut. Venez découvrir comment cohabitent ces différents univers intimes dans une installation collective multidisciplinaire.
L’art comme prétexte aux échanges
Pour la deuxième édition du projet Cabinets de curiosités la création était à son maximum ! Les coups de crayon fougueux d’Yves côtoyaient les mots rythmés de l’artiste invitée Marie Dauverné. Cette dernière a su partager sa passion du slam à travers divers ateliers d’écritures poétiques. Les sculptures intimistes de Philippe nous ont donné accès à des mondes fantastiques faisant échos à certaines histoires intimes abordées par le cinéaste Pierre Goupil, invité pour une présentation de son film Il ventait derrière ma porte. La pluralité des créations de Sylvie et Manon s’entremêlaient aux animations et aux textes touchants de Nathalie. Le papier mâché et la farine se sont envoyés en l’air entre les mains de Roger, Gustavo et Nicole. L’esprit vif d’Alex nous a fait redécouvrir le monde du jeu vidéo et la grande créativité de Johanne nous a transporté dans un univers sonore inédit. Avec l’arrivée du printemps, l’espace de création a accueilli l’artiste Fléo le temps de quelques ateliers de streetart où le airbrush et les canettes aérosols ont coloré l’espace.
Cette seconde année est certes celle de l’explosion des talents et de la diversité, mais elle est surtout celle d’un plaisir d’être ensemble. En prenant la création comme prétexte aux rencontres et aux discussions, c’est une ouverture sur soi et vers l’autre que nous avons la chance de partager. Une expérience riche et humaine qui se poursuit sur le web.
Par la mise en vitrine, nous entendons aussi la création de ce site internet qui vient donner une pérennité à ce travail effectué par les usagers du Centre Wellington avec les artistes médiateurs José Cortes Castillo et Gabrielle Lajoie-Bergeron, de février à mai 2016. La direction artistique est assurée par Joseph Lefèvre soutenu à la réalisation par Paul Gascou-Vaillancourt et Fabiola Kopanski.
Ce projet a bénéficié du soutien de la Division de la culture, des bibliothèques et du développement social de l’arrondissement de Verdun et du programme Culture et communauté de la Ville de Montréal, dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel entre la Ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications du Québec.
À travers l’ensemble des activités, les participants ont eu l’occasion de s’exprimer de façon créative tout en s’initiant aux arts visuels à travers un travail de création collective.
LabàLab est un événement périodique organisé par le Conseil québécois des arts médiatiques (CQAM) qui vise à favoriser l’échange d’idées et la mise en commun de ressources entre les organisations en arts numériques au Québec. LabàLab s’adresse aux centres d’artistes, aux laboratoires médiatiques, aux centres de recherche et création et aux artistes.
C’est l’occasion de discuter de lab à lab.
Pied Carré (Pi²), le Regroupement des créateurs du Secteur St-Viateur Est, est un organisme à but non lucratif rassemblant créateurs et créatrices (artistes, musiciens, designers, artisans ou représentants d’ateliers collectifs, de petites entreprises et d’organismes du secteur créatif) du secteur Saint-Viateur Est de Montréal.
L’Atelier FOVEA est un regroupement de 20 artistes montréalais travaillant en photographie et opérant conjointement un espace collectif d’atelier, de chambre noire et d’exposition.
Fondé au printemps 1998, FOVEA prend la relève de l’Atelier VOX, collectif créé dès 1985 par les membres fondateurs de Vox Populi et ayant produit au cours des années diverses expostions photographiques, à Montréal et à l’étranger.
FOVEA poursuit un travail de diffusion de la photographie dans des espaces publics, amorçé en 1995 avec la présentation de séries d’affiches photographiques dans la rue, à Montréal (Mois de la Photo, 1995 et 1997), et en Écosse (Fotofeis, 1997).
À l’automne 2001, FOVEA présente Tour de Villeneneuve, un itinéraire d’interventions photographiques dans les commerces et espaces extérieurs du quartier Villeneuve, au centre de Montréal. En janvier 2002, Fovea se transporte dans les vitrines intérieures de la galerie de l’Université St-Francis, à Joliet, en Illinois.
Depuis 2003, FOVEA voyage maintenant sous enveloppe.
L’Agence TOPO présente une programmation canadienne en nouveaux médias dans le cadre des 2e Rencontres internationales d’art contemporain de Chizé, événement qui se tient du 23 au 26 juillet 2004 dans le village de Chizé, situé en Deux-Sèvres, dans la région de Poitou-Charentes, France.
Pendant quatre jours, le village se transforme en site de création et accueille une dizaine d’expositions, des concerts, de même qu’un symposium en plein air où 50 artistes venus des cinq continents font pour le grand public un état des lieux de la création contemporaine.
Viva Chizé ! mise sur les notions de collaboration, de participation, d’interaction, de rencontre et de fête. La programmation est organisée essentiellement autour d’un volet de création in situ et d’un volet d’exposition d’oeuvres vidéo, web et cédérom.
L’événement est réalisé en partenariat avec le Comité d’animation des Fêtes de Chizé. Il bénéficie du soutien de l’Ambassade du Canada dans le cadre du programme de célébrations Canada-France 1604-2004 et de l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ).
Du 1er au 24 février 1999, ISEA a offert des ateliers de création web à des artistes de Dakar, en vue de réaliser des oeuvres multimédias, francophones et africaines pour l’internet.
Cinq projets de création ont ainsi été réalisés par une vingtaine d’artistes professionnels oeuvrant dans les diverses disciplines de l’audio, des arts visuels et de la littérature.
Tenu au Metissacana, le premier cyber-café d’Afrique de l’Ouest, le projet DAKAR WEB a été dirigé par trois artistes montréalais :
Eva Quintas, photographe et initiatrice du projet pour ISEA,
Michel Lefebvre, écrivain et réalisateur multimédia et
Catherine McGovern, réalisatrice de projets d’art-réseau.
Post-Audio_DVD, un coffret de 2 DVDs comptant plus de 150 minutes de vidéo, est une compilation d’oeuvres audiovisuelles réalisées par des artistes montréalais. Il témoigne de l’effervescence de pratiques qui combinent le son et l’image en mouvement et propose un panorama de ce type d’oeuvres à travers différentes réalisations marquées par l’empreinte singulière de leurs auteurs.
Post-Audio_DVD est une extension du projet Post-Audio Esthetic (Galerie Clark, Montréal), suivi du projet web Post-Audio NetLab (www.agencetopo.qc.ca/postaudio) explorant les espaces de mutation de l’objet musical et du son, leurs codes de représentation et leurs multiples relations aux arts visuels. Post-Audio NetLab fournit une plateforme créative et interactive, à la convergence de l’image et du son. Post-Audio_DVD contient une sélection d’oeuvres audiovisuelles, produites entre 2001 et 2006, caractéristiques d’une pratique artistique émergente faisant appel à des collaborations entre le monde de l’art audio et celui des arts visuels. Ces réalisations se distinguent d’emblée du VJing ou du vidéoclip, où l’aspect visuel est souvent relégué à l’illustration du contenu musical. Les recherches esthétiques et conceptuelles plus sophistiquées, fondées sur l’entrelacement des composantes visuelles et sonores, font que les oeuvres dépassent la somme de leurs médiums, d’où leur désignation plus juste d’oeuvres audiovisuelles.
L’intention du projet Post-Audio_DVD est de présenter un panorama de ce type de créations et d’offrir une diversité de points de vue permettant d’apprécier le jeu entre les pratiques sonores et visuelles. À l’exception des vidéos de Daniel Olson, qui travaille en solo, les oeuvres sélectionnées sont le fruit de collaborations entre artistes issus des arts visuels, des nouveaux médias et/ou de la musique électronique. Elles ont été créées en fonction d’affinités électives, de démarches esthétiques complémentaires et d’un appétit pour les expérimentations transmédia. Au-delà de leurs spécificités, elles témoignent de la richesse du contexte culturel montréalais, à l’aube du 21e siècle, où de multiples collaborations ont dynamisé la scène musicale et artistique.
Trop souvent éphémères, ces oeuvres et performances sont fréquemment vouées à disparaître, d’où l’intérêt de les éditer sur support DVD, une plateforme permettant d’apprécier leurs qualités visuelles et sonores. Le DVD offre en outre un accès pratique et durable à des créations rarement vues à l’extérieur de leurs cadres de présentation habituels, comme une performance live, une galerie d’art ou un musée. Avec cet éventail de projets, Post-Audio_DVD ne prétend pas offrir un portrait exhaustif mais souhaite souligner des qualités esthétiques liées à diverses démarches artistiques propres à leurs auteurs. Les oeuvres présentées s’inscrivent dans le microclimat culturel de Montréal, mais aussi dans un courant plus large de changements technologiques accélérés, de sensibilités mouvantes, de convergences esthétiques nouvelles. Le temps aura toujours le dernier mot, mais il est souhaité que Post-Audio_DVD témoigne de ces étendues où le son et l’image se rencontrent pour disparaître ensuite vers leurs points de fuite respectifs, étonnamment parallèles.
Magnus Bärtås — démarche, bio, archives
Peio Aguirre — un texte critique
Re-enacted biographies — notes sur le travail d’adaptation
Agence TOPO — le site web
Who is…?
est un corpus présentant sous forme de textes, de photographies et de vidéos des portraits d’artistes, réalisés par Magnus Bärtås, artiste suédois des arts visuels et médiatiques. Ces « biographies » s’articulent autour d’une série d’énoncés, de courtes phrases reconstituées à travers le souvenir de conversations entre l’auteur et les artistes rencontrés au hasard de voyages à travers le monde. Initié en 1998, le projet a été présenté sous forme d’installation dans divers espaces publics européens et comporte depuis 2001 un volet vidéo où les artistes jouent la scène de leurs énoncés.
L’Agence TOPO propose une adaptation multimédia du travail de Bärtås. Prenant pour point de départ la méthode narrative de l’artiste, Agence TOPO y ajoute un élément de création en ouvrant une section où les internautes peuvent à leur tour construire un portrait. (Notes à propos du travail d’adaptation pour l’internet)
Dans sa forme interactive, le projet joue avec les questions d’identité à l’internet. Entre la « googlisation » des personnes, la multiplication des banques de données et l’auto-représentation des internautes qui se dessinent un profil réel ou idéalisé dans les sites de communautique, les questions d’identité demeurent fondamentales tout en étant sources de fiction, de mise en scène.
Traduit en plusieurs langues (français, anglais, espagnol, suédois, russe et letton), le travail original de Bärtås permet à TOPO d’aborder la mondialisation des communautés de plus en plus curieuses de communiquer et d’élucider l’éternel mystère de Qui est Qui ? … Who is … Who?
Eva Quintas, Michel Lefebvre
Agence TOPO, juin 2005
agence@agencetopo.qc.ca
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Who is…? sur le web est une réalisation de l’Agence TOPO.
Direction : Michel Lefebvre, Eva Quintas
Design et réalisation : Vincent Archambault, Guy Asselin
Narration web : Catherine Plouffe
Prise de son : Thierry Gauthier
Vidéos, photographies, textes : Magnus Bärtås
Le séjour de Magnus Bärtås à Montréal est soutenu par l’université Gothenburg et l’Ambassade de Suède au Canada. L’Agence TOPO remercie pour leur soutien le Conseil des Arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts de Montréal et l’Institut des technologies de l’information du Cégep Maisonneuve.
Détours est produit et réalisé par l’Agence TOPO, sous la direction de Taien Ng-Chan, qui signe également la création de deux trajets explorés dans ce projet: Passages de ville, avec des vidéopoèmes et un récit basé sur l’observation de ces étrangers que l’on croise en autobus et qui nous deviennent familiers ; et Les rues des saints, une joyeuse fusion de géographie, de poésie et d’hagiographie, avec le soutien de l’iconographe byzantin Adrian Gorea. Les autres trajets cartographiés pour ce projet proposent tous une exploration singulière de ces lieux qui nous habitent. Dans Walkups: scènes de la vie montréalaise, des extraits tirés du recueil de l’auteur Lance Blomgren ont été cartographiés et enrichis des explorations sonores de Gordon Neil Allen, à travers de courtes histoires et des absurdités de la vie rattachées à des logements montréalais. Dans Les chansonnettes de ville (City Ditties), Samuel Thulin propose des environnements sonores liés à certains lieux de la ville et créés à l’aide de son téléphone mobile en utilisant uniquement des sons enregistrés et mixés sur place avec son iPhone. Dans Notes de terrain (Field Notes), Emilie O’Brien explore Le Champ des possibles – un terrain vague du Mile-End aussi connu sous le nom de Maguire Meadows – avec des broderies, des « textworks », des images, et une entrevue avec la créatrice de ce projet du Jardin Roerich, Emily Rose Michaud. Dans Les lignes de désir (Desirelines), Donna Akrey a cartographié des lignes du désir, ces raccourcis sauvages tracés par les gens au fil des ans et qu’elle a découverts lors de ses pérégrinations urbaines. Finalement, la carte Rendez-vous a été créée avec la collaboration de participants d’ateliers de médiation culturelle d’Accés Culture Montréal, dans la cadre de 2012 Biennale internationale d’art numèrique.
Tous ces trajets qui composent Détours ont été optimisés pour la visualisation et l’écoute dans les lieux mêmes qui ont inspiré leur création, bien que les promeneurs de salon soient aussi invités à les découvrir et à entrer dans cet univers. Détours est un projet médiatique conçu pour le web et les plateformes mobiles et il est accessible via les tablettes informatiques et les téléphones intelligents. Pour une meilleure expérience, l’utilisation d’écouteurs est recommandée.
CRÉDITS
Détours : Poétiques de la ville a été produit par Taien Ng-Chan et l’Agence TOPO.
Agence TOPO
Président et administrateur délégué : Michel Lefebvre
Coordonnateur général : Marc Fournel
Adjoint à la coordination : Éric Paillé
Réalisateur multimédia : Vincent Archambault
Stagiaire : Jouvens Bienvenue
Taien Ng-Chan voudrais remercier l’Agence TOPO pour leur soutien à ce projet, et à tous ses collaborateurs pour leur merveilleux travail. Et merci à Joe Ollmann et Samuel Ollmann-Chan, comme toujours.
Agence TOPO voudrait remercier pour leur soutien le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts de Montréal, Ville de Montréal, and Société des arts technologiques.
Le développement du web géographique ou géoweb est lié à l’évolution des outils de cartographie et de visualisation terrestre dans l’environnement numérique1. Accessibles, faciles d’emploi et polyvalentes, ces technologies ont favorisé l’épanouissement d’un réseau géographiquement augmenté. La popularité des appareils de géolocalisation par GPS et leur utilisation dans les contextes les plus variés ont aussi contribué à l’intégration des données géographiques dans l’univers numérique et à la croissance du géoweb.
Le géoweb est un phénomène culturel et social qui s’est défini en dehors des milieux spécialisés. Autrefois limité à la simple consultation, tout individu a désormais la possibilité de créer et de diffuser ses propres cartes géographiques, de générer des données géolocalisées, de les assimiler à des contenus de toutes sortes et de les partager avec l’ensemble des utilisateurs. De domaine d’étude fondé sur des informations de sources officielles et réservé aux spécialistes, la géographie est devenue en quelque sorte une affaire personnelle, un moyen d’expression de l’individualité.
Les applications composites, ou « mash-up », qui combinent des éléments de sources multiples, ont vu le jour très rapidement et se sont multipliées à un rythme effréné. Elles sont en grande partie responsables de la diversité et de la quantité des contenus géographiques diffusés sur le web2. Elles enrichissent de géo-données les contenus du web et organisent l’information géographiquement en associant des outils et des informations hétérogènes. Les croisements et superpositions qui en résultent ont pour effet de charger toujours davantage le géoweb.
La croissance du géoweb est aussi attribuable au contexte du Web 2.0. Les sites de partage de fichiers et les réseaux sociaux dynamisent le renouvellement des informations en favorisant la formation de communautés autour d’intérêts géolocalisés. La convergence des données collaboratives dans cet environnement encourage fortement la création de géographies collectives.
Le géoweb a pris une envergure considérable grâce aux conditions technologiques exposées brièvement ici. Mais comment expliquer un tel phénomène à sa base, une telle volonté de situer, un pareil engouement pour la localisation? En d’autres termes, pourquoi ces technologies ont-elles trouvé une telle adhésion, en quoi répondent-elles à des besoins plus fondamentaux? Dans l’environnement numérique où les repères spatiaux deviennent flous, la géolocalisation atteste d’un ancrage bel et bien physique et procure une certaine impression d’emprise sur l’espace. De plus, s’il est vrai que la localisation exprime peu en soi, elle éveille néanmoins des associations spatiales qui rejoignent l’individu jusque dans son identité. En effet, à lui seul le nom d’un lieu peut évoquer une expérience, un espace éprouvé ou imaginé. La volonté de situer est liée au désir d’appartenir au monde.
Bien entendu, les artistes ont rapidement été interpellés par le géoweb et l’ont exploré en tirant parti des technologies mises à leur disposition et en apportant un point de vue critique sur ce phénomène. Les récits de voyage en ligne avec leurs extensions géographiques ne se comptent plus, les cartes fantaisistes et atypiques abondent, et les projets de médias localisés, élaborés collectivement à l’aide d’appareils GPS et de plateformes mobiles, ont suscité beaucoup d’intérêt dans le milieu artistique des nouveaux médias ces dernières années3.
Ce projet est né de l’intérêt démontré par la communauté artistique pour le géoweb. Les quatre œuvres réunies ici ont été réalisées au cours de la dernière année dans le cadre de résidences de production à l’Agence TOPO. Circulation de Grégory Chatonsky, GeoTag de Cheryl Sourkes, Public Address System de Zahra Poonawala et Spectrum Survey de Matthew Biederman forment un ensemble très diversifié; par contre, les perspectives qu’elles apportent sur le géoweb et leur propre incursion dans ce domaine se rejoignent sur plusieurs points.
Le projet de Cheryl Sourkes mise sur le désir d’extension spatiale de l’individu, sur l’attrait du lointain et du déplacement. Dans GeoTag, le spectateur met à l’épreuve le télescopage spatial qui caractérise l’expérience du web, le fait d’être situé dans un endroit tout en ayant accès à un autre lieu éloigné4. Invité à prendre part à un jeu composé de vidéos obtenues de webcams situées en divers points du monde, le spectateur effectue ainsi un « voyage » fait d’étapes, constitué d’éléments géographiquement distants. Au fur et à mesure, le visiteur redistribue à sa guise, comme s’il s’agissait de cartes postales sur l’écran, les diverses vidéos interconnectées. Tandis qu’il progresse dans le jeu, l’artificialité des liens créés entre ces lieux et le caractère décousu de l’expérience se font sentir.
De plus, les données géographiques liées à l’adresse IP apparaissant au coin gauche de l’écran identifient la localisation du spectateur et contribuent à aiguiser cette conscience géographique. Cette prise de conscience se poursuit dans le Centre des visiteurs où l’internaute pourra se rendre compte qu’il a laissé sa trace. En ayant recours à ces procédés, le projet mise également sur les comportements de voyeurisme et d’exhibitionnisme, les outils géographiques devenant de nouveaux moyens pour leur laisser libre cours.
Spectrum Survey de Matthew Biederman propose un ensemble de promenades urbaines qui révèlent le paysage électromagnétique. Comme d’autres projets de médias localisés, celui-ci s’élabore en deux étapes, soit la cueillette de données (captation vidéo, lecture GPS et diverses mesures du spectre) et la publication de celles-ci sur le web. Contrairement aux applications composites qui ont vu le jour ces dernières années, qui fusionnent outils géographiques et contenus dans une même interface graphique unifiée, Spectrum Survey fait preuve d’un déploiement transparent des moyens et des résultats liés à cette collecte. En effet, dans l’interface tripartite, ces représentations sont disposées une à côté de l’autre, exposées de façon directe et frontale. De plus, les données sont rendues accessibles à qui bon souhaite en faire un autre usage, quel qu’il soit.
Les mesures du champ électromagnétique s’affichent dans des graphiques interactifs invitant le spectateur à considérer ces données autrement imperceptibles. Il peut ainsi consulter les points synchronisés sur la carte et/ou la vidéo pour examiner plus précisément les lieux affichant des irrégularités et variations dans les courbes. Le projet encourage le spectateur à s’éveiller au monde qui l’entoure au-delà du perçu. Un des aspects critiques du projet consiste à rendre accessible et faire connaître le spectre électromagnétique alors que des intérêts commerciaux se le disputent férocement. Avec ce projet, Biederman affirme son parti pris pour les outils de source libre et le partage des données.
Les contenus localisés présentés dans Public Address System de Zahra Poonawala sont des vidéos de haut-parleurs situés en divers points de la planète. Grâce à la participation de quelques collaborateurs, l’artiste a bâti une collection de ces vidéos pour constituer une base de données pouvant être consultée et augmentée par les utilisateurs. Par le moyen d’un engin de recherche ou d’une carte géographique schématisée, le spectateur prélève les fragments de son choix et les enchaîne les uns aux autres. Il finit par constater les usages universels de ces appareils, au-delà des différences culturelles.
On retrouve ces haut-parleurs juchés sur fond de ciel, fixés au mobilier urbain, comme des personnages autoritaires. Leurs ouvertures béantes, comme de grandes bouches, livrent des messages d’intérêt public à la collectivité immédiate. La communication à sens unique qu’ils livrent demeure le plus souvent impersonnelle. De moyen de communication primitif, ces haut-parleurs deviennent pareils à des instruments sonores grâce à l’outil de lecture proposé par l’artiste. Ils s’engagent dans des séquences personnalisées par l’utilisateur et chaque clip devient alors un segment dans une partition que le spectateur créera et fera jouer selon son propre désir.
Dans Circulation de Grégory Chatonsky, les outils géographiques employés par l’artiste appartiennent au monde souterrain du projet et demeurent invisibles dans leur forme première. Le spectateur perplexe assiste au dialogue syncopé entre un homme et une femme, ne sachant trop quels moyens sont déployés pour afficher cet échange. Les vidéos montrent les personnages qui s’expriment par de courts énoncés et une relation s’établit entre eux, hésitante, alimentée par les événements imprévisibles issus du web. Avec ce projet, l’artiste exploite les ressources fluctuantes du réseau au profit de nouvelles formes narratives comme il l’a fait dans plusieurs travaux récents5.
L’application composite conçue par Chatonsky se nourrit de fils RSS géolocalisés dédiés à la circulation routière, les informations qu’ils diffusent en continu étant jumelées à des fragments vidéo correspondants. Circulation pousse à l’extrême l’utilisation des géo-données dans les contextes les plus inattendus, jusqu’à les dénaturer complètement. En ayant recours à ces dispositifs, l’artiste prend le parti de s’associer à une source changeante qui échappe à son contrôle de telle sorte que l’inattendu se manifeste à son tour dans le récit.
À l’heure actuelle où la localisation a fait la conquête du web et que le contenu du réseau est devenu de plus en plus contextualisé, ces projets artistiques investissent le géoweb en offrant des expériences alternatives. Ils apportent une perspective critique sur ce phénomène en mettant à l’épreuve la conscience géographique, en proposant des contenus inusités, en questionnant les outils développés et en favorisant la créativité chez l’utilisateur.
Sylvie Parent, commissaire de Géoweb
1 Qui se rappelle aujourd’hui des cartes géographiques statiques en format jpeg? Les services de renseignements géographiques, comme la cartographie, sont disponibles sur le web depuis bien longtemps. C’est toutefois avec l’avènement de Google Maps et Google Earth en 2005, suivi par plusieurs autres, que le web a commencé véritablement à se charger de données géographiques et à permettre aux internautes de les utiliser à des fins personnelles.
2 Par exemple, l’ajout de photos personnelles tirées du site Flickr dans Yahoo Maps. Des applications de toutes sortes sont apparues dans certains services évidents comme l’immobilier et le tourisme, mais aussi dans d’autres secteurs qui le sont beaucoup moins.
3 Voir par exemple l’article « Projets photographiques pour le web : reconnaissance des lieux » à : http://cielvariable.ca/archives/fr/component/content/article/259-projets-photographiques-web-reconnaissance-lieux.html
4 Le titre du projet réfère au jeu de tague et au géomarquage, deux références très justes en rapport avec ce projet.
5 Voir l’exposition Flussgeist qui s’est tenue à la galerie Oboro : http://www.oboro.net/archive/exhib0809/gregory_chatonsky/info_fr.html
Poésie, photographie, multimédia
Astres / Stars / Goleuadau
Ce projet de e-poetry est basé sur un corpus poétique de l’auteur canadien-gallois Childe Roland et les images de la photographe canadienne Susan Coolen.
Inauguré dans le cadre du festival montréalais de spoken word, Voix d’Amériques (février 2006), le site web s’est prolongé sous forme d’installation à la Galerie Espace (Montréal) et au Harbourfront Center (Toronto).
Il a également été présenté au festival E-Poetry 2007 à Paris (voir un enregistrement en QuickTime vidéo).
Le corpus poétique de Childe Roland
Astres / Stars / Goleuadau se développe à partir d’une réflexion sur les trous noirs de l’astronomie et la mort des supernovas. Il s’agit de plusieurs dizaines de poèmes sonores dont chaque vers commence par une syllabe aspiratoire qui, à la longue, assèche et gerce la gorge. Les poèmes sonores existent seulement quand ils sont lus à voix haute, «comme une kyrielle de jurons lancés aux impitoyables étoiles» (Childe Roland). Écrits en trois langues, français, anglais et gallois, les textes sont organisés en recoupements thématiques et abordent plusieurs problématiques contemporaines : environnement, épidémies, informatisation, mondialisation, etc.
Ce travail s’inscrit dans une démarche exploratoire menée depuis plusieurs années par cet artiste canadien établi au Pays de Galles, qui œuvre en poésie sonore et concrète, et qui s’attarde aux caractéristiques physiques du texte à travers également des livres d’artistes et des objets sculpturaux. Childe Roland est le nom d’artiste de Peter Noël Meilleur.
Harbourfront Center (Toronto)
Casa del Popolo (Montréal) Galerie Espace (Montréal)
Le corpus photographique de Susan Coolen
Le travail photographique de l’artiste originaire de Nouvelle-Écosse s’articule également autour de la thématique du cosmos. Son corpus principal Astral Projections, de même que ses autres travaux (Celestial Travelers, Primordia, Galileo’s Observation), mettent en scène de façon ludique et poétique des objets de l’imagerie spatiale, dans l’esprit des explorateurs de l’espace et en relation aux récits fictionnels des voyages à la Lune. Ses objets trouvés et spécimens inédits ouvrent les portes de l’imaginaire sur les entités possibles et multiples habitant le vaste univers.
La réalisation multimédia de l’Agence TOPO
L’Agence TOPO poursuit sa recherche sur la convergence de la littérature et de l’image avec les nouveaux médias en abordant ici le texte comme matériau même d’expérimentation. Les poèmes et les images ont suscité la création de tableaux multimédias qui s’enchaînent de façon aléatoire au gré de la visite des internautes. Afin de faire valoir le volet sonore des textes, Agence TOPO a invité l’auteur Childe Roland et les poètes Kim Doré, Tony Tremblay et Victoria Stanton à interpréter lespoèmes, lesquels sont repris dans le site comme extraits audio et vidéo.
Eva Quintas, directrice artistique de l’Agence TOPO, est la commissaire du projet. La réalisation du site est signée par Guy Asselin assisté de Vincent Archambault. La conception sonore est de Mike Di Sclafani.
Information : Agence TOPO – Michel Lefebvre • T (514) 279-8676 • michel@agencetopo.qc.ca
Agence TOPO remercie le Festival Voix d’Amériques ainsi que le Conseil des Arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts de Montréal, Emploi-Québec et la Société des arts technologiques. Childe Roland remercie Wales Art International.
Texte de la commissaire, Élène Tremblay
Le Web se prête facilement au travestissement des identités et favorise de nombreux questionnements quant à la vraisemblance des informations apportées par les personnes qui s’y mettent en scène : il est devenu un outil relationnel où des individus tentent d’entrer en relation plus intime. Pour la réalisation de ce nouveau projet web, nous avons voulu ici réunir des artistes utilisant déjà l’autoreprésentation dans leurs pratiques et les inviter à créer des œuvres interactives où se déploieraient leurs identités fictives vraisemblables.
Marie-Josée Hardy, Marcio Lana Lopez, Maryse Larivière, et James Prior sont les artistes de Mes contacts, où ils incarnent des personnes appelées par la propriétaire d’un téléphone cellulaire perdu. Leur nom, numéro de téléphone et autres informations personnelles apparaissent dans le menu de ce téléphone qui sert d’interface pour entrer en contact avec eux, ou du moins avec la part visible et accessible de leurs personnages.
L’image du corps de l’artiste agit dans ces œuvres web comme preuve; me voilà. Elle s’offre comme
le lieu de rencontre de l’autre et de médiation à celle-ci. Le corps constitue le premier lieu commun, partagé et reconnu; lieu du semblable et de la différence, lieu d’exclusion et d’inclusion, lieu de multiples conflits et délibérations. L’artiste offre l’image de son corps, montre l’agencement particulier des traits de son visage, etc. Ceux-ci contiennent, paradoxalement, à la fois des qualités d’opacité et d’expressivité (masquer/montrer). Ce sont les mêmes éléments que ceux offerts par un comédien, seule l’information qu’il s’agit là de l’auteur et non d’un interprète transforme la réception de ce corps, de cette voix. L’autoreprésentation agit comme un leurre d’authenticité. Elle permet à l’artiste de jouer avec l’idée du dévoilement; se révéler ou se cacher, dire ou simuler.
L’exhibition de soi, qu’on le travestisse ou non, demeure un acte de fiction mutuel où public et artiste jouent le jeu de l’authenticité dans l’arène faussée de la sphère publique. Car là où il y a public, il y a théâtre. Pour l’artiste, qu’il s’agisse d’un jeu généreux ou narcissique, peu importe, puisqu’il fait de son corps et de son identité le lieu, le terrain, le leurre pour que se réalise ce jeu. Terrain idéal, leurre par excellence, pour une rencontre simulée.
Marcio Lana Lopez utilise deux sources visuelles – des vidéos de son visage enregistrées par une caméra web et les photographies de voyage de ses grands parents au Moyen-orient en 1957– pour produire un récit, ou plutôt un questionnement, sur notre perception d’autrui. La webcam paraît agir comme un miroir où Narcisse contemple jusqu’au moindre poil de sa barbe. Mais cette barbe est ici un véritable masque identitaire. Plusieurs questions surgissent à l’expérience de cette œuvre : Quels rôles jouent l’apparence, la ressemblance, le regard, dans la construction de nos rapports culturels? Est-ce que la mince frontière entre le vraisemblable et le réel a été définitivement aboli? Et, en acceptant cette contingence, comment appliquer l’ambiguïté de notre imaginaire à la création de nouvelles formes ou possibilités narratives? Comment traduire la complexité des discours à un médium basé sur l’éventuel, l’accumulation, l’échange, la multiplicité, l’instant? La caméra web se promenant à la surface du visage de l’artiste et de ces archives familiales sans légendes descriptives nous font ressentir l’opacité et la minceur du web 2.0. Comment étirer et ou approfondir cette surface ?
Pour Maryse Larivière, quand il s’agira de se révéler, cela ne se fera pas par le biais de l’ouverture du manteau de l’exhibitionniste mais plutôt par l’ouverture du contenu de son ordinateur personnel à d’éventuels pirates. Choisissant délibérément la position d’une victime de piratage, l’artiste dévoile des aspects personnels de sa vie (fêtes familiales, dossier d’artiste, projets en cours) au public, qui, de curieux devient, non sans malaise, voyeur et pirate. Mais que nous révèlent vraiment ces fragments épars? Connaît-on mieux Maryse Larivière après avoir consulté ces documents visuels de façon pseudo illégale? C’est toute l’opacité de l’image de soi qui est ici convoquée dans cette apparente transparence.
Le pouvoir d’archivage du web est également mis en valeur, dans l’accès offert au contenu de ce disque dur contenant des centaines de fichiers-images. L’œuvre soulève ainsi de façon très habile la question du droit à la vie privée.
Pour James Prior, artiste et nouvellement papa, combiner les différentes activités liées à ses identités multiples de père et d’artiste (et autres), donne lieu à un marathon où le jeune enfant est littéralement porté par le père sur son dos dans des activités de mise en forme qui apparaissent d’autant plus difficiles et irréconciliables. La présence de l’enfant, dans le contexte des activités du père, nous fait prendre conscience des difficultés de concilier travail et famille (pour reprendre une terminologie à la mode). De la difficulté de concilier ses identités multiples, surgit le sentiment déchirant de ne pouvoir être au bon endroit au bon moment, de ne pouvoir suivre son cœur, de ne pouvoir bien accomplir chacune de ces activités. Le père multi-tâches apparaît divisé et déchiré. Le désir de perdre du poids agit comme une métaphore exprimant la difficulté et l’effort.
S’enveloppant du caractère kitsch du rose, le personnage de jeune femme de Marie-Josée Hardy semble opter naïvement pour l’utopie d’un bonheur possible. Collectionnant les recettes de bonheur des autres, elle tente de les incarner, de se les approprier, voire même les tester.
Est-ce que les bonheurs des autres peuvent être les miens? Y a-t-il une recette qui puisse fonctionner?
Ultimement, ses efforts restent en apparence vains car ils demeurent de l’ordre du simulacre et de la fantaisie. Devant le spectacle de tant d’efforts et de vaines poursuites, le visiteur pourra constater la quantité, l’inventivité ou encore la banalité des moyens sans toutefois pouvoir en ressentir les effets. Au fil de l’exploration de ces bonheurs multiples, se dressera une sorte de panorama ou de portrait global montrant la trivialité de tout ce qui peut provoquer le bonheur. Apparaît alors une pointe d’ironie dans la démarche de l’artiste qui a volontairement transformé l’idée du bonheur en mascarade au cœur de laquelle il ne peut y avoir de véritable rencontre avec le bonheur, mais seulement son évocation.
Devant ces œuvres utilisant l’autoreprésentation, le jugement et l’appréciation du public cherchent à écarter les aspérités, à interpréter les signes comme cohérents, univoques. Le corps de l’artiste voit son identité imprégnée de celle du personnage fictif. On confond l’auteur et sa créature puisqu’ils partagent le même corps. Et l’auteur contribue à cette confusion en utilisant des aspects personnels dans la fabrication de l’oeuvre. Et si James Prior était vraiment un solitaire attardé (Pierre and Pom Pom: Two Hearts Beat as One, Centre VU, Québec 2004) et un amateur de pêche (Fishing with John James, Skol, Montréal, 2005) et si Marie-Josée Hardy cherchait vraiment la recette du bonheur et si, ce qui de la vie familiale, amoureuse de Maryse Larivière nous est montré (La main qui tient le regard, Galerie Clark, 2006) nous dressait un portrait juste de l’artiste, et si Marcio Lana Lopez, artiste d’origine brésilienne possédait en fait des racines familiales au Moyen-Orient ?
La question se pose : est-ce qu’une intimité en représentation est plus intimité ou plus représentation? Dans la société du spectacle de Guy Debord, ne subsisterait que la représentation et l’impact de cette intimité serait caduque. Ce serait vrai si l’on occultait l’immense désir de croire, de partager, de trouver des points communs, de reconnaître. Un désir qui fait en sorte que l’on s’ouvre momentanément à l’ailleurs de l’autre en soi, faisant fi de la fausseté des contextes. Un désir de rire de soi dans l’autre, dans l’artiste qui s’exhibe. Dans cette rencontre, par la médiation de l’image, les deux corps, de l’artiste et du visiteur, ne sont pas co-présents. Il s’agit plutôt d’un contact rêvé de part et d’autre et qui prend forme grâce à l’exhibition volontaire de l’artiste et au sens de l’humour et du jeu du public. Il persiste malgré tout dans ces œuvres une invitation au partage d’une intimité, même si celle-ci, ne laisse pas tomber tous les masques, au contraire.
Dans la société de l’infosphère et de la culture numérique, où la représentation se retrouve démultipliée de façon exponentielle, le désir de rencontre et d’intimité se retrouve exacerbé, entraîné dans une quête sans fin. Cette société de l’infosphère apparaît comme le lieu de mascarade idéal, miroir aux alouettes où les informations flottent sans ancrage, offrant un espace à la fois riche et flou, pour que s’opèrent de multiples mouvements entre les intentions de l’artiste et le discernement du public.
Élène Tremblay
Août 2007