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À propos de l’artiste…

Steve Heimbecker est artiste, compositeur et concepteur d’environnements multicanaux immersifs. Sur le plan conceptuel, son travail repose sur sa fascination pour l’architecture de l’espace et la mesure du temps dans l’espace, y compris son penchant naturel vers la représentation en mode transversal. Son travail fait partie de collections publiques dont celles du Musée national des beaux-arts du Québec, de la Alberta Art Foundation et de la Fondation Foothills Hospital. Avec près de 30 années de pratique artistique, Heimbecker a présenté ses installations, performances audio et compositions au Canada, en Europe, à New York et au Pérou. Il vit et travaille dans la région de Sherbrooke au Québec. 

 

À propos de l’oeuvre…

Cette œuvre est l’un des nombreux néologismes créés par l’artiste pour sa série d’installations multi-écrans et poésie de performance RipaliperMETAFIVE et Notes réalisés entre 2012 et 2016. Taberneige a été écrit par l’artiste le 16 mars 2014 et a ensuite été scanné et numérisé pour une utilisation dans ses productions et impressions numériques.

 

• Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g.  Format: 13×20 po. / 33×50 cm. Non encadrée.

• Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront.

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À propos de l’artiste…

Pat Badani. Originaire d’Argentine et basée à Chicago, l’artiste au parcours international est détentrice d’une maîtrise en arts visuels de l’Art Institute of Chicago. En tant que praticienne, chercheure, professeure, éditrice et commissaire, elle s’intéresse à la relation entre les nouveaux médias et la sphère sociale. Sa pratique à la fois conceptuelle et contextuelle s’articule à travers la création artistique, la recherche et l’écriture autour de sujets tels que l’habitation, la transculturalité, les mouvements migratoires de la population et un mode de vie axé sur le développement durable. »

Son travail a été présenté en Amérique du Nord et du Sud, en Europe et en Asie. Elle a participé à de nombreux symposiums internationaux et ses écrits ont été publiés à l’échelle internationale, et elle a reçu de nombreux prix et distinctions. Badani est actuellement professeur de médias intégrés à l’école d’art de l’Illinois State University; Directeur par intérim du programme d’études interdisciplinaires en arts médiatiques au Columbia College, Chicago; rédacteur en chef du Media-N Journal, le New Media Caucus; et éditeur invité de « Artelogie », EHESS (France). Depuis janvier 2017, elle siège au conseil d’administration d’ISEA International.

 

À propos de l’oeuvre…

Avec cette œuvre, Badani souligne son appréhension à l’égard de la vie privée et de l’espace personnel dans un contexte de surveillance. Elle invite les visiteurs à faire un mouvement (make-A-move), engendrant ainsi un jeu de cause à effet entre le participant et le regard automatisé. Les portraits suivent des yeux les visiteurs, sans relâche, suscitant méfiance, surprise, peur ou bien passivité.

L’installation a été conçue par Pat Badani lors d’une résidence à l’Agence TOPO, en coproduction avec Art Souterrain, dont l’édition 2015 avait pour thème la sécurité. Elle a été réalisée avec le soutien de Patrice Coulombe (conseiller technique), de Paul Gascou-Vaillancourt (assistant à la production) et de l’équipe de TOPO.

 

• Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g.  Format: 16×20 po. / 40×50 cm. Non encadrée.

• Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront.

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À propos de l’artiste…

Audrey-Maude McDuff vit et travaille à Montréal. Elle a obtenu en 2014 une maitrise en arts visuels de l’Université Concordia. L’artiste a participé à plusieurs expositions solos et collectives, notamment à la galerie Art Mûr, à la SAT et à plusieurs éditions de la Nuit Blanche à Montréal. Son travail a également été exposé aux États-Unis, en Italie et en Belgique.

L’artiste porte une réflexion sur la représentation en vidéo et sur l’insuffisance de l’image enregistrée comme substitut de la mémoire. Sa pratique se définit par le croisement de plusieurs médiums, prenant souvent la forme de l’installation vidéographique. Sa pratique tente de saisir la trace mais le geste de « capture » se révèle impossible; l’instant disparaissant aussitôt que surgit le désir de s’en emparer. Ses œuvres évoquent l’impermanence et l’intangibilité de l’image en mouvement dans le temps; l’impossibilité de la caméra vidéo à conserver réellement les évènements du passé.

 

À propos de l’oeuvre…

Carnets de capture est une installation vidéo dans laquelle le carnet, l’atelier et le déploiement de la pensée sont au cœur des préoccupations. Entre dessin, vidéo et gestes performatifs, cette œuvre interroge le lien étroit entre une pensée et son support. L’oeuvre porte une réflexion sur les conditions de surgissement d’une image ou d’une idée. Elle présente une tentative de «capturer» une pensée fugitive. Cette volonté de vouloir « saisir » est résolument un échec. Suite à la multitude d’idées qui nous passent par la tête,  les images se forment, se transforment, mais ne restent pas.

 

• Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 16×20 po. / 40×50 cm. Non encadrée.
• Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront.

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À propos de l’artiste…

Libre acteur des arts visuels et numériques, de la performance et de la poésie, Hugo Nadeau a présenté ses projets dans plusieurs endroits au Canada, États-Unis, Brésil, Pologne, Angleterre, Allemagne ainsi qu’en Chine. Il est récipiendaire de bourses et prix locaux, provinciaux et nationaux. Il est originaire de Saint-Zacharie en Chaudière-Appalaches et vit à Montréal.

«Mon parcours imite la façon avec laquelle se structurent nos institutions et sociétés. Je développe des installations, performances, poèmes, systèmes qui réagissent à leur contexte (époque, journée). J’emprunte la complexité et l’abondance comme moyens et joue ma notoriété en développement pour conduire une réflexion sur l’égotisme et l’auto-création. Je me considère comme un artisan des nouvelles technologies, visant un travail ramifié, exemplaire, indépendant d’aliénations économiques. M’y appliquant essentiellement seul, je vise à piéger les prévisions et transformer les lieux où je m’active en défendant le partage des valeurs, connaissances et outils.»

 

À propos de l’oeuvre…

Estampe numérique composée à partir du jeu vidéo Nous Aurons, présentant la coopérative Archipel (Laurentie) sur le territoire de l’ancienne île de Montréal, territoire mohawk non cédé. Le « graffiti » visible sur le bâtiment provient de l’exposition « L’idée du commun » de l’artiste Anne-Marie Ouellet.

 

• Impression au jet d’encre, papier archive sans acide Fuji Premium Matte 230 g. Format: 16×20 po. / 40×50 cm. Non encadrée.
• Prix forfaitaire de 150 $ CAN. Disponible au bureau de TOPO sans autre frais. En cas d’expédition, des frais d’envoi et d’emballage s’appliqueront.

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Formation Qui sommes-nous en performance?

avec Francis O’Shaughnessy.

organisée par le Regroupement des arts interdisciplinaires du Québec

hébergée chez TOPO

 

TOPO aura le plaisir d’accueillir dans ses locaux du Mile End le Regroupement des arts interdisciplinaires du Québec cette fin de semaine dans le cadre de la formation Qui sommes-nous en performance? dirigée par Francis O’Shaughnessy.

Quelques places sont encore disponibles, faites vite !

 

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Coût: 75 $ (coût réel de 439$)
Durée: 16 h
Horaire: Samedi et dimanche les 16 et 17 mars 2019, de 9 h à 18 h
Lieu: Agence Topo, 5445 avenue de Gaspé, Montréal, QC H2T 3B2

Pour plus d’informations sur la formation, visitez le site Web du RAIQ ou l’événement Facebook

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Labyrinthes

 


 

Création par Laurent Lévesque
Texte par Paule Mackrous

 

Plus d’informations sur l’installation et l’artiste

 

 

 

Dans son article « The Garden as Significant Form [1]», la philosophe et historienne de l’art Mara Miller écrit que le jardin est particulier en ce qu’il est à la fois virtuel et actuel. Avec le jardin, on entre dans un lieu réel composé d’organismes vivants qui s’inscrivent dans le monde environnant. Au fil de la déambulation, on expérimente aussi, de l’intérieur, la représentation que l’organisation de l’espace engendre. Cela se fait sans rupture, « plutôt que de manière discontinue comme le font les miroirs et les peintures [2]». Cette expérience, double et complexe du jardin, est mise en scène dans l’installation vidéo de Laurent Lévesque mettant en scène un jardin-labyrinthe.

Deux écrans présentent un point de vue différent sur le jardin. Dans l’écran de gauche, on se trouve au centre d’un carrefour. Le point focal change rapidement et de manière continue à 360 degrés, comme si l’on tournait sur place. L’effet vertigineux est renforcé par la multitude de chemins possibles que présente un tel carrefour. Advenant une succession de choix judicieux, un seul mènera éventuellement à bon port, c’est-à-dire hors du labyrinthe. Les autres mèneront irrémédiablement au sentiment de la perte de soi.

Ce sentiment est exploré dans la projection de droite, où nous sont présentés les dédales du jardin-labyrinthe formés par de hautes haies taillées. Si la projection de la vidéo se trouve au fond de la pièce, derrière la vitrine, nous ne l’expérimentons pas avec une distance. Au contraire, l’œuvre engendre une expérience immersive dès lors que l’on porte les écouteurs à nos oreilles. Une note accompagne chaque trajet qui finit en cul-de-sac, augmentant la tension ressentie au fait d’être pris à l’intérieur d’un labyrinthe. C’est à ce moment que l’expérience bascule dans l’imaginaire et que le jardin-labyrinthe devient un « espace de projection : projection du monde, de soi, de ses peurs, de ses fantasmes [3]».

La structure architecturale du labyrinthe est une métaphore souvent utilisée pour décrire le réseau internet et plus spécifiquement son expérience interactive et les multiples choix qui la composent. Nous nous y enfonçons petit à petit, oubliant notre objectif premier et abandonnant à notre insu la trajectoire linéaire que nous avions planifiée. Toutefois, dans l’installation Labyrinthes, le visiteur est assujetti aux parcours qui lui sont présentés. Le fait de ne pas avoir le choix transforme le rapport au labyrinthe et évacue petit à petit la confusion liée à l’urgence de trouver une sortie. C’est alors l’expérience des multiples trajets possibles comme une fin en soi qui nous habite. Si, par ces trajets, nous n’avons accès qu’à des petits fragments de l’espace total, la répétition de ceux-ci génère un rythme et une musicalité singulière. Plutôt que de maintenir la sensation que quelque chose nous échappe, les chemins sans issus du jardin-laybrinthe de Laurent Lévesque inventent un rapport au temps et à l’espace que l’on apprivoise avec l’imaginaire.

 


 

[1] Mara Miller, « The Garden As Significant Form”, The Journal of Speculative Philosophy, Vol. II, No. 4, The Pensylvania Sate University Press, University Park and London, 1988, p.270.

[2] Ibid., p.271.

[3] Bertrand Gervais, La ligne brisée : labyrinthe, oubli, violence. Logique de l’imaginaire Tome 2., Montréal, Le Quartianier, 2008, p.15.